Quels sont les grands concepts en sophia-analyse ?
Ce qui fait la spécificité de l’approche
La sophia-analyse intègre l’apport de la psychanalyse relatif aux processus psychiques à l’œuvre dans le monde interne ainsi que l’apport de la systémie pour la construction de solutions existentielles orientées vers le monde externe. La méthode sophia-analytique prend en considération la complexité et la globalité de la personne, elle part d’un point de vue anthropologique de l’être humain : l’homme/la femme en tant que personne a un pouvoir décisionnel, quels que soient les conditionnements qui lui ont été transmis ou qui ont été subis.
Parmi les concepts et spécificités en sophia-analyse : l’inconscient existentiel, la notion de Personne et le concept de Moi-personne, la liberté et la responsabilité, la prise en compte de la vie intra-utérine, les aspects décisionnels d’amour et de haine.
Le concept d’inconscient existentiel est développé ci-après.
L’ensemble des concepts de la sophia-analyse sont exposés dans l’ouvrage « Pourquoi la psychothérapie » (Paris, Dunod, 2005) dans le chapitre 12 « la sophia-analyse », pages 145 à 155.
L’inconscient existentiel en sophia-analyse
Freud voyait l’inconscient comme contenant des instincts ou des pulsions, Jung comme une source de contenus, de ressources, dont la personne bénéficiera tout au long de sa vie. La sophia-analyse le voit comme un disque dur contenant ce qui a été perçu, vécu, transmis par l’environnement et décidé par la personne.
L’inconscient existentiel fonctionne sur un système lié aux perceptions de la personne (c’est la dimension évènementielle) et à ses réactions (c’est la dimension réactionnelle). Il possède une dynamique qui lui propre, le processus perception/réaction amenant à une décision (c’est la dimension décisionnelle).